îles des palmiers

Territoire :

Ces îles plates rocheuses et sablonneuses comprennent l’île de Palm (ou Rabbit), l’île de Sanani et l’île de Ramkine (ou Fanar). Ils forment avec leur ceinture de 500 mètres de la mer environnante la réserve naturelle où l’île centrale de Palm est éloignée 600 mètres de Sanani au sud-est et un autre 600 mètres de Ramkine au nord-ouest.

Caractéristiques physiques :

Palm Island est la plus grande des trois îles est plate sans relief évident; son point le plus élevé est seulement environ 6m au-dessus du niveau de la mer. L’île contient des preuves de périodes passées d’occupation humaine sous la forme d’un puits d’eau douce, vieux Salinas et les restes d’une ancienne église qui remontent à la période des croisés. Le puits a été nettoyé et l’eau utilisée pour irriguer 570 palmiers plantés sur l’île. L’île Sanani est située au sud-est de Palm Island et est principalement rocheuse avec une côte partiellement sablonneuse qui ressemble à celle de Palm Island. Enfin, Ramkine Island est la plus petite île, et situé au nord-ouest de Palm Island. Il est principalement rocheux et s’élève à environ 12 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’île contient les restes d’un phare en plus des emplacements de canon et des galeries souterraines qui ont été construits au début du Xxe siècle. Récemment, des feux de navigation solaires ont été installés dans la tour de l’ancien phare.

Spécificité et importance :

La réserve est typiquement méditerranéenne et revêt une grande importance pour de nombreux aspects. Toute la réserve est un site d’escale pour 156 espèces d’oiseaux migrateurs et hivernants qui l’utilisent pour se reposer, s’abriter et se reposer. La plage des îles, propre et sûre, est idéale pour la nidification des tortues alors que de telles conditions ne sont pas prévues sur la plupart des plages continentales. Les îles ont des plages sablonneuses faites de fragments de coquillages et utilisées par la communauté locale pour des raisons thérapeutiques. Les plantes sur les îles témoignent de la flore passée de la plage du Liban. L’habitat rocheux insulaire est essentiel pour l’élevage des goélands. Il constitue le seul endroit au Liban et en Méditerranée orientale où les oiseaux de mer se reproduisent.

Menaces et pressions :

Malgré le fait que le PINR est inhabité, il reste un site d’attraction pour les loisirs (baignade dans l’eau non polluée, bains de soleil, plongée sous-marine, randonnée), les activités éducatives et de recherche. La pêche et la chasse ne sont pas permises. Les activités humaines qui ont une incidence sur la réserve sont généralement de quatre types :

• Dynamitage illégal limité pour la pêche près des îles de la réserve. Ce comportement a affecté les roches périphériques des îles qui ont été soumises à des fissures
• Collecte illégale de coquillages par des plongeurs de villages voisins dans les environs de la réserve pour des affaires commerciales. Ce type de prise détruit la chaîne alimentaire autour de la réserve et probablement à l’intérieur de ses frontières
• Le grand nombre de visiteurs pendant l’été qui peuvent créer de la pollution et détruire la couverture végétale de la zone supra-littorale, en particulier les plantes qui jouent un rôle dans la fixation des dunes
• Les lapins introduits en 1982 qui provoquent une dégradation continue de la couverture végétale, une matière qui conduit à une végétation exceptionnelle répétée dynamique progressive
• L’ancrage de l’énorme nombre de bateaux en été détruit la zone infra-littorale.

Caractéristiques écologiques :

Les habitats des îles sont de 3 types terrestres (rocheux, sablonneux et terrestres) et de 7 types marins (sablonneux supralittoraux, médiolittoraux et infralittoraux; rocheux supralittoraux, médiolittoraux et infralittoraux; et sablonneux infralittoraux avec des algues. La liste des espèces protégées par des accords internationaux comprend 3 plantes marines, 11 espèces de mollusques, 3 tortues marines, 13 espèces d’oiseaux et 3 espèces de mammifères.

Gestion :

Ministère de l’environnement Libanais, Lara Samaha, L.Samaha@moe.gov.lb

Actuellement, la réserve est gérée par le ministère de l’Environnement en coopération avec le ministère des Travaux publics et des Transports ainsi que le ministère de l’Agriculture. Le ministère de la Défense est quant à lui en charge de patrouiller dans la zone pour éviter le braconnage. La réserve naturelle est couverte par un plan de gestion qui a été élaboré pour la période 2000-2005 et mis à jour pour la période 2008-2013 et complété par des lignes directrices pour la gestion des îles Palm en 2009 pour guider la gestion de la réserve. Le nombre de visiteurs augmente en corrélation avec l’évolution démographique. Ainsi, on s’attend à ce que plus de dommages soient causés par le pas à pas, l’ancrage et les déchets produits.

Position géographique :

La Réserve Naturelle des îles des Palmiers se situe à 5,5 km des côtes de Tripoli/El Mina.